Merci de patienter

Dé-masquages - 2017 / 2023

Nadine LAHOZ-QUILEZ

menu

Le masque considéré comme une peau, est chargé par les matériaux qui le compose pour faire écho aux rites. Par la même, ils chargent nos vies d’un héritage lointain sur lequel nous avons construit nos cultures. Nous accumulons une multitude d’images et d’événements que nous métamorphosons silencieusement. Et ces masques sont une combinaison d’origines, celles qui ont parfois constituées notre exotisme occidental. Ils sont des révélateurs de notre besoin de réconciliation.
Ils sont sans ouverture, sans yeux, sans nez, sans bouche pour permettre le passage vers un invisible, celui peut-être qui nous permet de rejouer notre lien avec la Nature.

Ce travail périphérique met en lumière mon attirance pour la figue du masque qui date de mon cursus en anthropologie avec tout particulièrement les études de Marcel Griaule sur les Dogons.