Le vêtement est un élément protecteur du corps. Il est aussi un signe identitaire qui permet le rattachement à une communauté, un groupe. Il est le support à une expression, une esthétique, plus ou moins influencée par la mode. Au-delà du vêtement au quotidien, il existe l’uniforme, le vêtement de travail, la blouse.
La blouse, dans le milieu médical est à la fois vêtement de travail et uniforme. Elle préfigure à la relation soignant-soigné. Agissant comme un révélateur contextuel, elle campe chacun des acteurs dans son rôle. Modifier la tenue vestimentaire par un ajout d’éléments graphiques et formels, c’est modifier le contexte de soin donc la relation.
Si l’on part du postulat que la blouse blanche agit comme un révélateur contextuel, pour permettre une identification des acteurs dans la relation des soins. Elle campe chacun dans son rôle.
Le look ou l’apparence est un mode de communication direct. Il s’articule comme récepteur-émetteur, montrer et voir. C’est la première image que nous donnons à l’autre.
Le principe ici est d’apporter une nouvelle esthétique à la blouse par un ajout d’ornements. Le choix de ceux-ci fait référence au milieu médical en reprenant des éléments du corps : organes, squelettes... Ils renvoient à un type de pathologie ou à un service de soins.
Modifier la tenue vestimentaire par un ajout d’éléments graphiques et formels, c’est modifier le contexte de soin donc la relation.
Tous ces éléments, toutes ces propositions sont à considérer dans leur capacité à évoluer.
L’hôpital est un espace symbolique où se nouent des rapports humains et sociaux. Favoriser la rencontre entre les personnels, les identifier de façon plus efficace, tenter d’instaurer une relation différente entre le patient et le soignant tels sont les objectifs de cette proposition.