Cette installation est composée de six grands panneaux de bois, couplés par deux sur lesquels sont marouflés des grands dessins anatomiques au fusain. L’objectif est d’engager le corps physique dans leur réalisation pour travailler sur la mobilité et donc par extension la mobilité des membranes.
Ces dessins au fusain, inspirés par les planches anatomiques, expérimentent par leur taille, l’équilibre des fascias. La feuille étalée au sol pour dessiner, l’utilisation du fusain, outil haptique, le surdirmentionnement de ces formes, le marouflage, impliquent une mise en mouvement consciente du corps qui stimule par extension la souplesse des fascias et permet une conjugaison d’expériences sensitives pour être dans un acte de ressenti.
Ces panneaux installés très frontalement, sont disposés de manière à fermer l’espace. On est invité à passer de l’autre côté où un dispositif se déploie dans l’espace. Il est composé de plaques de verre fracassé suspendues pour évoquer la notion de tenségrité. Ce déploiement dans l’espace permet d’évoquer aussi les notions d’épaisseur et de porosité. Ces deux espaces qui se font dos transposent une épaisseur des chairs, un espace corporel symbiotique.
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